A la date du Jeudi 29 Aout 2019 s’est ténue en faculté de
Sciences Economiques et de Gestion de l’Université Félix Houphouët Boigny de Cocody une rencontre de
discussion autour du développement et financement de l’agriculture en Côte
d’Ivoire.
Pour conférencier, il nous a été donné l’opportunité de bénéficier de la présence d’un expert de la Banque Africaine de Développement (BAD). Aussi Directeur de la Coopération Economique et Internationale auprès le Ministère de l’Economie et de la Finance de la République de Corée en la personne de Monsieur YOON Young Joon. Monsieur YOON a structuré son intervention autour de quatre (04) axes d’intérêts principaux qui sont:
- Pourquoi parler de Financement Agricole en Afrique?
- L’engagement de l’Etat à financer l’agriculture
- Les facteurs clés du succès du modèle de financement agricole de la Corée
- Le modèle agricole coréen comme source d’inspiration pour l’Afrique et la Cote d’Ivoire.
Les échanges menés, deux heures durant, autour de la
politique de financement de l’agriculture en Afrique inspirée de l’expérience
agricole coréenne furent très porteurs et ont rencontré la vive participation
des étudiants, professeurs, acteurs du secteur agricole et différentes
personnes invitées. Les participants ne tarissant pas de questions sur le
sujet, soulevaient comme préoccupations majeures :
- le financement de la technologie agricole en zone rurale
- l’étendu de la politique agricole préconisée par la BAD (Banque Africaine de Développement) aux pays africains
- le recours au secteur privé pour financer l’agriculture ivoirienne…
En clôture de son propos, M. YOON Young Joon a incité les
Etats Africains et l’Etat de Côte d’Ivoire particulièrement à engager
d’avantages de stratégies politiques pour développer le secteur agricole. Ses
recommandations pour atteindre ce but ultime sont d’asseoir une législation
forte en faveur du développement agricole, de restructurer les coopératives locales
en coopératives de plus petites tailles qui demeureront efficaces en leur incorporant
un système d’autofinancement pour développer l’agrobusiness local. Mais encore
les Etats africains devront emmener d’autres acteurs, nommément le secteur
privé, à partager la responsabilité du financement de l’agriculture.
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