L’ambition de la Côte d’Ivoire d’être un pays émergent dans les années à venir est un secret de polichinelle pour personne. Cependant, un tel objectif ne peut être atteint sans s’appuyer sur un secteur privé fort comprenant non seulement des entreprises nationales compétitives mais aussi des sociétés étrangères. Au sein de cette dernière classe se trouvent les entreprises coréennes qui comptent activement prendre part à cette aventure. A cet effet, une conférence a été organisée par l’ambassade de Corée en Côte d’Ivoire à l’Hôtel Palm Club de Cocody le 31 mai dernier avec les chefs d’entreprises coréennes implantées en Côte d’Ivoire.
Les questions centrales étaient pourquoi et comment investir en Côte d’Ivoire ? Quelles stratégies à adopter par les firmes coréennes ?
Pour ce faire, le CEPICI (Centre Ivoirien de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire), son homologue coréen la KOTRA (Korea Trade-Investment Promotion), l'Agence Côte d'Ivoire PME ainsi que les services des douanes ivoiriennes ont été conviés à la partie.
La croissance de la Côte d’Ivoire : une croissance fragile
Il est indéniable que la Côte d’Ivoire connaît une croissance économique remarquable depuis la crise post-électorale de 2011. Mais une analyse de près de cette croissance laisse entrevoir une croissance non pas soutenue par le secteur privé, industriel en particulier, mais plutôt à travers les dépenses publiques qui elles-mêmes sont financées par les dettes de l’Etat ivoirien. Une telle croissance ne peut durer à long terme et rendre l’économie ivoirienne compétitive. Elle ne peut être qualifiée que de croissance fragile. D’où la nécessité de s’appuyer sur le secteur industriel créateur d’emplois et de plus de valeur ajoutée.
Pourquoi investir en Côte d’Ivoire ?
La directrice de la promotion des investissements du CEPICI en l’occurrence madame Carole VERSTEEG a pris la peine de bien vendre l’image de la Côte d’Ivoire. Pour elle, il est plus que jamais impérieux de choisir le marché ivoirien au vu de ses avantages et des efforts consentis par l’Etat ivoirien afin d’améliorer l’environnement des affaires.
En effet, malgré l’étroitesse du marché ivoirien, la Côte d’Ivoire fait partie de plusieurs unions et accords tels que l’AGOA (African Growth Opportunity Act), APE (Accord de Partenariat Economique), SGP (Système Généralisé des Préférences), l'UEMOA (Union Monétaire Ouest Africain), la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Les entreprises bénéficieront des tarifs préférentiels, du libre-échange et surtout d’une ouverture sur le marché ouest-africain (UEMOA, CEDEAO). En effet, la Côte d’Ivoire est la première économie de l’UEMOA dont elle représente 40% du PIB (Produit Intérieur Brut) et la seconde de la CEDEAO derrière le Nigéria. De plus, il y a une monnaie, le franc CFA, commune aux huit pays qui composent l'UEMOA. Le franc CFA est arrimé à l’Euro et le taux de change est fixe (absence de fluctuations). L’UEMOA représente 80 millions de consommateurs et la CEDEAO quant à elle en fait environ 300 millions. C’est une grande opportunité de marché pour les entreprises exportatrices.
Au plan national, nul besoin de rappeler que les matières premières sont abondantes en Côte d’Ivoire (Café, cacao, hévéa, cajou, huile de palme etc.). En outre, elle dispose d’un bon réseau d’infrastructures à savoir deux ports autonomes avec ouverture sur le monde extérieur, un chemin de fer reliant le sud au nord et desservant les pays de l’hinterland (Burkina, Niger), un important réseau d’autoroutes et des routes sous régionales en construction. De quoi faciliter les échanges commerciaux avec les autres pays.
Au niveau étatique, le gouvernement a mené des actions pour l’amélioration de l’environnement des affaires. A cet effet, le gouvernement a pris des dispositions pour la sécurité des affaires (court de commerce d’Abidjan, institution de mécanismes alternatifs de résolution des conflits, etc ), la facilitation et la simplification des procédures (création du CEPICI, digitalisation des actes administratifs et des services, etc), les incitations fiscales (adoption d’un code général des investissements, codes sectoriels : électricité, mine, pétrole, télécommunication; zones franches dans le domaine de la biotechnologie et des NTIC), établissement d’un cadre institutionnel (partenariats public privé, code des marchés publiques, programme de développement des PME/PMI, commission nationale de la compétition).
La Côte d’Ivoire entend transformer la structure de son économie à travers l’industrialisation. Pour cela, tous les domaines d’investissement sont encouragés hormis les secteurs non d’industriels, la banque et l’assurance. De ce fait, les secteurs suivants sont vivement recommandés :
En effet, malgré l’étroitesse du marché ivoirien, la Côte d’Ivoire fait partie de plusieurs unions et accords tels que l’AGOA (African Growth Opportunity Act), APE (Accord de Partenariat Economique), SGP (Système Généralisé des Préférences), l'UEMOA (Union Monétaire Ouest Africain), la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Les entreprises bénéficieront des tarifs préférentiels, du libre-échange et surtout d’une ouverture sur le marché ouest-africain (UEMOA, CEDEAO). En effet, la Côte d’Ivoire est la première économie de l’UEMOA dont elle représente 40% du PIB (Produit Intérieur Brut) et la seconde de la CEDEAO derrière le Nigéria. De plus, il y a une monnaie, le franc CFA, commune aux huit pays qui composent l'UEMOA. Le franc CFA est arrimé à l’Euro et le taux de change est fixe (absence de fluctuations). L’UEMOA représente 80 millions de consommateurs et la CEDEAO quant à elle en fait environ 300 millions. C’est une grande opportunité de marché pour les entreprises exportatrices.
Au plan national, nul besoin de rappeler que les matières premières sont abondantes en Côte d’Ivoire (Café, cacao, hévéa, cajou, huile de palme etc.). En outre, elle dispose d’un bon réseau d’infrastructures à savoir deux ports autonomes avec ouverture sur le monde extérieur, un chemin de fer reliant le sud au nord et desservant les pays de l’hinterland (Burkina, Niger), un important réseau d’autoroutes et des routes sous régionales en construction. De quoi faciliter les échanges commerciaux avec les autres pays.
Au niveau étatique, le gouvernement a mené des actions pour l’amélioration de l’environnement des affaires. A cet effet, le gouvernement a pris des dispositions pour la sécurité des affaires (court de commerce d’Abidjan, institution de mécanismes alternatifs de résolution des conflits, etc ), la facilitation et la simplification des procédures (création du CEPICI, digitalisation des actes administratifs et des services, etc), les incitations fiscales (adoption d’un code général des investissements, codes sectoriels : électricité, mine, pétrole, télécommunication; zones franches dans le domaine de la biotechnologie et des NTIC), établissement d’un cadre institutionnel (partenariats public privé, code des marchés publiques, programme de développement des PME/PMI, commission nationale de la compétition).
Comment investir en Côte d’Ivoire ?
Investir en Côte d’Ivoire devient aisé depuis la création du CEPICI (septembre 2012), guichet unique pour les investisseurs qui réunit toutes les formalités administratives. Ainsi donc, l’on peut établir son business en l’espace de 24 heures.La Côte d’Ivoire entend transformer la structure de son économie à travers l’industrialisation. Pour cela, tous les domaines d’investissement sont encouragés hormis les secteurs non d’industriels, la banque et l’assurance. De ce fait, les secteurs suivants sont vivement recommandés :
- Agro-industrie, agro-business,
- Construction, ingénierie, électronique,
- Industrie automobile,
- Infrastructure économique et de sport,
- Industrie pharmaceutique et de santé.
Comment réaliser les opérations d’import-export en Côte d’Ivoire?
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KOUADIO Manzan, étudiant en master études coréennes d'Abidjan
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