La représentation des motifs et tenues à influences africaines ne sont pas nombreuses en Corée, mais elles existent bel et bien. Par exemple, Oh Africa se charge de vendre des vêtements africains directement aux Coréens. Sérigraphie vend des accessoires avec des motifs africains et quant à Etrika, la marque habille des célébrités en trouvant le bon milieu entre influence coréenne et africaine. Mais il faut reconnaître qu’en général, les marques de mode à influence africaine n’arrivent pas à trouver leur place sur le marché coréen. Pourquoi cela ?
Tendances de la mode africaine en Corée
D’abord, le design. Les coréens préfèrent en général les designs simples et les styles épurés. Les couleurs vives et les motifs extravagants des tenues africaines sont souvent perçus comme « Too-much » pour une tenue de tous les jours. Ensuite, Le marché vestimentaire coréen est souvent monopolisé par des grandes marques, qui vendent des vêtements simples, de bonne qualité pour pas cher. Cette situation s’avère défavorisante pour les petites marques de vêtements qui expérimentent avec des tenues de différentes origines. Nous avons fait un sondage sur différents vêtements africains, et les résultats prouvent notre point de vue: les vêtements favoris étaient les vêtements les plus simples et épurés. Les vêtements défavorisés étaient les vêtements aux couleurs vives ou/et qui moulent le corps.Bien qu’il existe déjà des échanges entre la Corée et la Côte d’Ivoire les deux pays restent à tout point de vue très éloignés. Cette distance accentue la différence culturelle entre les deux peuples. Cette différence apparaît aussi dans la mode. Il est donc important de comprendre l’autre peuple pour commencer à créer un lien fort qui peut aboutir à beaucoup plus d’opportunités enrichissantes pour les deux pays.Visite en Côte d’Ivoire
Nous, (Lee Ye-eun, Oh Ja-eun, Lee Jin-il, et Park Nicolas) étions intéressés non seulement par la mode africaine mais le pays ivoirien en lui-même. Nous avons visité le jardin botanique de Bingerville, la basilique de Yamoussoukro, le forum des marchés d’Adjamé, le village de Toun’zuébo et la coopérative des tisserands de Bomizambo. Nous avons aussi goûté les mets ivoiriens tels que le Kédjénou, le foutou banane et l’attiéké. La chaleur des étudiants qui nous ont accueillis, ainsi que la culture de l’hospitalité ivoirienne nous ont beaucoup émus et nous serons ravis de retourner un jour en Côte d’Ivoire !
Lee Yae-eun, étudiante à l’université Ajou, Corée
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